Relent de fin d'été

Je me souviens du bouquet de la ville, ses remous. Accoudé à la balustrade, face à l'Ouest, je dilate les narines en mangeant mes tartines sur la terrasse Poelaert, alors c’est clair : c’est l’odeur du lundi, la rentrée, j'ai dix ans. Chaque année c’est la même chose, le même parfum au même moment et on ne peut pas vraiment dire s’il est agréable.

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